Auteur(s) |
Patricia Hart Blundon |
Volume | 46 |
Numéro | 3 |
Année | 2022 |
Page(s) | 185-200 |
Langue | Anglais |
Catégorie | Article de recherche |
Mots-clés |
First Nations English School-Aged Mean Length of Utterance Subordinate Clauses |
Abrégé |
Many First Nations children speak a variety (i.e., dialect) of English. Grammar distinctions related to their variety may affect their Mean Length of Utterance. Also, anecdotal observations suggest that such students may use fewer subordinate clauses as a feature of their variety, further affecting their utterance length. Because utterance length and subordination rates are used along with standardized tests to determine if a child presents with a language disorder, children who speak varieties might be pathologized unnecessarily if speech-language pathologists are not aware of these differences. Also, because it is unknown how utterance length typically changes through the grades, it is difficult for educational professionals to determine whether a child is developing language as expected or needs specialized support. This study aimed to investigate the Mean Length of Utterance of and use of subordination by children who spoke a variety. Ten children in Grades 1 to 6 were asked to retell a story. As predicted, the analysis indicated that their Mean Length of Utterance was shorter than that obtained from peers who spoke more standard English, likely related to varietal differences. The analysis also indicated they used fewer subordinate clauses and that this style preference was also likely a feature of their variety. Analysis of 15 students’ Mean Length of Utterance in video-tell/retell language samples showed that it increased from Kindergarten to Grade 7. This study cautions the use of Mean Length of Utterance and Subordination Index scores normed on standard English to understand the development of variety English. De nombreux enfants des Premières Nations parlent une variante (c.-à-d. un dialecte) de l’anglais. Les distinctions grammaticales associées aux variantes parlées par les enfants des Premières Nations pourraient avoir un effet sur la longueur moyenne des énoncés. De plus, des observations anecdotiques suggèrent que ces élèves pourraient avoir moins souvent recours à des subordonnées, une caractéristique spécifique à leurs variantes qui affecterait d’autant plus la longueur de leurs énoncés. Puisque la longueur moyenne des énoncés et le nombre de subordonnées par phrase sont des informations complémentaires aux tests standardisés et que ces mesures sont fréquemment utilisées pour déterminer la présence d’un trouble du langage, il est possible que les enfants parlant des variantes de l’anglais se voient inutilement attribuer un trouble par des orthophonistes n’ayant pas conscience des différences entre l’anglais standard et ses variantes. De plus, comme aucune information concernant l’évolution de la longueur des énoncés d’une année scolaire à l’autre n’est disponible pour les enfants parlant une variante de l’anglais, il est difficile pour les professionnels de l’éducation de déterminer si le développement du langage d’un enfant se situe dans les limites de la normale et si un enfant a besoin d’un soutien spécialisé. La présente étude visait ainsi à examiner la longueur moyenne des énoncés et l’emploi de subordonnées chez les enfants parlant une variante de l’anglais. Il a été demandé à 10 enfants d’âge scolaire (entre la première et la sixième année) de raconter une histoire qu’on leur avait précédemment présentée par vidéo. Conformément aux prédictions, les résultats de cette analyse ont révélé que les enfants des Premières Nations avaient des longueurs moyennes des énoncés plus courtes que leurs pairs parlant un anglais plus standard, ce qui est probablement lié aux différences spécifiques de leur variante. Les résultats de cette analyse ont également indiqué que les enfants des Premières Nations employaient moins de subordonnées, suggérant que cette préférence stylistique est une caractéristique de leur variante. De plus, les longueurs moyennes des énoncés de 15 élèves ont été calculées à partir d’échantillons de discours recueillis dans une tâche où les enfants étaient invités à raconter une histoire leur ayant été précédemment présentée par vidéo. Les résultats de cette analyse ont indiqué que la longueur des énoncés augmentait de la maternelle à la 7e année. Les résultats de la présente étude invitent à faire preuve de précaution lors de l’utilisation de normes s’appuyant sur l’anglais standard pour comprendre le développement du langage des enfants parlant une variante de l’anglais à l’aide de la longueur moyenne des énoncés et du nombre de subordonnées par phrase. |
ID | 1309 |
Lien | https://cjslpa.ca/files/2022_CJSLPA_Vol_46/No_3/CJSLPA_Vol_46_No_3_2022_1267.pdf |
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