Auteur(s) |
Alyssa Kuiack Lisa M. D. Archibald |
Volume | 45 |
Numéro | 3 |
Année | 2021 |
Page(s) | 209-227 |
Langue | Anglais |
Catégorie | Article de recherche |
Mots-clés |
DEVELOPMENTAL LANGUAGE DISORDER LANGUAGE DISORDER CHILD LANGUAGE TERMINOLOGY LABELS |
Abrégé |
Children with unexplained language problems have been assigned a variety of diagnostic terminology throughout history. This lack of consistency has created barriers for researchers and clinicians. In 2016 and 2017, Bishop et al. conducted the CATALISE studies, which reached a consensus for the use of the diagnostic label “developmental language disorder” to describe children with unexplained language problems. Only 8 of 59 experts included in the CATALISE study were Canadian and information regarding the use of diagnostic labels, like developmental language disorder, in a Canadian context is lacking. The purpose of this study was to examine English Canadian labelling practice. In 2018, English Canadian speech-language pathologists (n = 370) completed a 24-question online survey addressing current use of diagnostic labels in practice, constraints on the use of labels, opinions on assessment purposes, and knowledge/use of the specific diagnostic label developmental language disorder. Label use among Canadian speech-language pathologists was found to be highly inconsistent. Several reasons for assigning/not assigning diagnostic labels were provided. Most participants reported being familiar with the label developmental language disorder, although fewer accurately selected the label’s definition. Respondents suggested that the use of the label developmental language disorder would increase if other speech-language pathologists were also adopting this practice. Most participants agreed that having a consistent label for children with language disorders would provide better advocacy for children with developmental language disorder and that children with developmental language disorder would be better off if professionals consistently used the same label. Les conclusions orthophoniques (diagnostics) attribuées aux enfants atteints d’un trouble du langage inexpliqué ont fait historiquement l’objet d’un foisonnement terminologique. Ce manque de consistance dans les termes employés constituait un obstacle pour les chercheurs et les cliniciens. En 2016 et 2017, Bishop et al. ont mené les études CATALISE (Criteria and Terminology Applied to Language Impairments: Synthesising the Evidence [critère et terminologie utilisés pour les troubles du langage : une synthèse de l’évidence]) afin d’arriver à un consensus quant à la terminologie à privilégier pour décrire les enfants présentant un trouble du langage inexpliqué (c.-à-d. developmental language disorder [trouble développemental du langage]). Cependant, seuls 8 des 59 experts inclus dans les études CATALISE étaient de nationalité canadienne et peu d’information existe actuellement sur la terminologie utilisée en contexte canadien. L’objectif de la présente étude était d’examiner les pratiques terminologiques en matière de conclusions orthophoniques au Canada anglais. En 2018, 370 orthophonistes canadiens anglophones ont répondu à un questionnaire en ligne composé de 24 questions portant sur la terminologie utilisée au moment de poser une conclusion orthophonique, sur les contraintes en matière des termes employés, sur leurs points de vue quant aux objectifs de l’évaluation d’un patient et sur la connaissance et l’emploi spécifique du terme developmental language disorder. Les résultats de cette étude montrent un haut degré d’inconsistance dans les termes employés par les orthophonistes canadiens. De nombreuses raisons expliquant l’attribution ou non d’un terme lors de l’établissement d’une conclusion orthophonique ont été fournies. Si la plupart des participants de l’étude ont affirmé être familiers avec le terme developmental language disorder, seuls quelques-uns d’entre eux ont été en mesure de l’associer à la bonne définition. Les répondants ont par ailleurs indiqué qu’ils seraient plus susceptibles d’utiliser le developmental language disorder si d’autres orthophonistes l’intégraient à leur pratique. La plupart des répondants s’entendent sur le fait qu’une consistance dans la terminologie utilisée pour décrire les enfants atteints d’un trouble du langage contribuerait à une meilleure défense de leurs intérêts et que ces derniers seraient mieux servis si un seul et même terme était utilisé par tous les professionnels. |
ID | 1285 |
Lien | https://cjslpa.ca/files/2021_CJSLPA_Vol_45/No_3/CJSLPA_Vol_45_No_3_2021_1226.pdf |
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