Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie

Perceived Shame-and Guilt-Proneness of People Who Stutter by Caucasian and African-American College Students / Perception d’une propension à la honte et à la culpabilité des bègues par des étudiants caucasiens et afro-américains de niveau collégial

 
Auteur(s) Jianliang Zhang
Joseph Kalinowski
Volume 38
Numéro 4
Année 2014
Page(s) 416-22
Langue Anglais
Catégorie
Mots-clés stuttering
social
emotion
perception
people
stutter
shame
guilt
Abrégé Shame and guilt are two powerful negative social emotions with deep influences on the development and treatment of stuttering. However, their uses have been ambiguous and their relative roles associated with stuttering are unclear. This current study examined listeners’ perceptions of shame- and guilt-proneness of persons who stutter (PWS) as compared to normally fluent individuals. Sixty-two African-American and 60 Caucasian college students completed the Test of Self-Conscious Affect – 3, a scenario-based questionnaire survey, either from their own perspectives as normally fluent individuals or assuming the identity of PWS after watching video segments depicting stuttered speech. Two-way ANOVAs revealed that both groups perceived PWS as being more prone to shame than guilt. Caucasian participants scored higher than African-American participants on both shame- and guilt-proneness from both perspectives. No significant interaction effect was observed.The results suggest that listeners tend to perceive stuttering as more related to shame than to guilt, implying that stuttering is seen as capable to damage one’s core self. In addition, the results suggest that in different cultures PWS are subject to different levels of social pressure. These findings may shed light on the development of stuttering, and have implication for the treatment and public education of stuttering.

La honte et la culpabilité sont deux émotions sociales négatives ayant des influences profondes sur le développement et le traitement du bégaiement. Cependant, l’utilisation de celles-ci est ambiguë et leurs rôles associés au bégaiement restent obscurs. La présente étude a examiné les perceptions qu’ont les auditeurs de la propension à la honte et à la culpabilité de bègues par comparaison à des individus qui ont un débit normal. Soixante-deux étudiants afro-américains et 60 caucasiens de niveau collégial ont complété le Test of Self-Conscious Affect – 3, un questionnaire d’enquête basé sur un scénario, soit de leurs propres points de vue comme individus ayant un débit normal, soit en assumant l’identité de bègues après avoir regardé des segments de vidéos qui décrivaient le bégaiement. Une analyse de variance à deux facteurs a révélé que les deux groupes percevaient les bègues comme étant plus enclins à la honte qu’à la culpabilité. Les caucasiens ont accordé des scores plus élevés que les afro-américains pour les deux émotions. Il n’y a pas eu d’interaction significative entre les deux facteurs. Les résultats suggèrent que les auditeurs perçoivent le bégaiement comme pouvant affecter l’identité profonde d’une personne. De plus, les résultats suggèrent que, dans différentes cultures, les bègues sont soumis à divers niveaux de pression sociale. Ces constatations peuvent aider à comprendre le développement du bégaiement et avoir une implication sur le traitement du bégaiement et sur la sensibilisation du public à cette condition.
ID 1164
Lien https://cjslpa.ca/files/2014_CJSLPA_Vol_38/No_04/Paper_3_CJSLPA_Winter_2014_Vol_38_No_4_Zhang-Kalinowski.pdf
 

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