Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie

Listener Perception Beliefs of Stuttering, Prolonged Speech and Verbal Avoidance Behaviours in People who Stutter

 
Auteur(s) Johannes Von Tiling
Alexander Wolff Von Gudenberg
Volume 36
Numéro 3
Année 2012
Page(s) 204-219
Langue Anglais
Catégorie
Mots-clés STUTTERING
LISTENER
PERCEPTIONS
SOCIAL
ANXIETY
PROLONGED
SPEECH
AVOIDANCE
BEHAVIORS
Abrégé Recent studies suggest that people who stutter fear listeners’ negative reactions to their stuttering and that this social anxiety plays an important role in their everyday coping with stuttering. This study explores (a) what kind of negative perceptions are feared, and (b) whether these listener perception beliefs depend on how the person speaks. One hundred and six people who stuttered reported listener perception beliefs to five ways of speaking: (1) normal fluency, (2) stuttered speech (repetitions, prolongations, blocks), (3) prolonged speech learned in fluency shaping therapy, (4) hesitant speech (verbal avoidance behaviors like interjections and revisions) and (5) a mix of stuttered speech and hesitant speech. Each participant watched five video clips, each containing one way of speaking. Participants made quantitative judgments on each clip regarding listener perception beliefs of pleasantness, self-confidence, communicative competence, intelligence, social rejection and causal attribution.

It was found that people who stuttered expected fluent speech to be perceived most positively and hesitant speech most negatively. People who had undergone fluency shaping treatment in the past expected prolonged speech to be perceived more positively than stuttered speech, whereas people who had not undergone fluency shaping therapy expected no difference.

In the discussion section, speech-language clinicians are encouraged to integrate the analysis of listener perception beliefs and their implications for social anxiety into stuttering treatment.

Des études récentes suggèrent que des gens qui bégaient craignent les réactions négatives des auditeurs face à leur bégaiement et que cette anxiété sociale joue un rôle important dans la façon don’t ils s’accommodent chaque jour de leur bégaiement. Cette étude explore (a) quelles sortes de perceptions négatives sont appréhendées et (b) si les idées qu’on se fait des croyances des auditeurs dépendent de la façon don’t la personne parle. Cent six personnes qui bégayaient on rapporté les idées qu’ils se faisaient de la perception des auditeurs devant cinq façons de parler : (1) un débit normal, (2) une parole bégayée (répétitions, prolongations, blocages), (3) un débit prolongé appris en thérapie axé sur le modelage de la fluidité, (4) un débit hésitant (comportements d’évitement verbal comme les interjections et les révisions) et (5) un mélange de parole bégayée et de débit hésitant. Chaque participant a regardé cinq clips vidéo contenant chacun une façon de parler. Les participants ont posé des jugements quantitatifs sur chaque clip concernant leurs croyances face à la perception de l’auditeur, sur ce qui est agréable, ainsi que sur la confiance en soi, la compétence communicative, l’intelligence, le rejet social et l’attribution causale. On a trouvé que les gens qui bégaient s’attendaient à ce qu’un débit fluide soit perçu le plus positivement et qu’un débit hésitant soit perçu le plus négativement.

Les personnes qui avaient subi un traitement de modulation de la fluidité dans le passé s’attendaient à ce que le discours prolongé soit perçu plus positivement que le discours bégayé, alors que les gens qui n’avaient pas subi cette thérapie ne s’attendaient à aucune différence.

Dans la partie discussion, les cliniciens en orthophonie sont encouragés à intégrer l’analyse des croyances face à la perception de l’auditeur et de leurs répercussions pour l’anxiété sociale dans le traitement du bégaiement.
ID 1106
Lien https://cjslpa.ca/files/2012_CJSLPA_Vol_36/No_03_176_263/Von_Tiling_Von_Gudenberg_CJSLPA.pdf
 

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