Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie

Directives médicales de l’orthophoniste concernant la modification des textures alimentaires : impact de la précision et de la rapidité de l’entrée des directives

 
Auteur(s) Carolyn Chalmers
Nesanet Girma, S-LP
Jennifer Barker, S-LP
Louis Liu
Carol Heck
Volume 40
Numéro 1
Année 2016
Page(s) 17-29
Langue Anglais
Catégorie Article de recherche
Mots-clés medical
directive
speech-language
pathology
quality
improvement
deglutition
disorders
nutrition
therapy
electronic
health
records
Abrégé In Ontario, Speech-Language Pathologists (S-LPs) can use medical directives to order, modify, and discontinue diet textures. This study evaluated the use, safety, and timeliness of a S-LP medical directive in an acute care inpatient setting. Chart reviews (n=1574) were completed for patients seen over a one month period in three consecutive years: 1) one year prior to implementation (2008), 2) the month of implementation (2009), and 3) one year post-implementation (2010). The interprofessional teams’ perceptions regarding the usefulness of the medical directive prior to (n=151) and one year post-implementation (n=154) were surveyed using a questionnaire. One year post-implementation, the use of the directive was high (98.2%) and the number of diet texture orders that were correctly entered on the first attempt was higher one year post medical directive (89.5%) when compared to baseline (80.6%). The timeliness of orders was significantly improved one year post-implementation, on average, 4.6 hours less than before implementation of the directive. S-LP ratings across all questions for timeliness, time consumption, and error rate were, on average, 61.7% more positive post-implementation. The ratings for the interprofessional team (excluding S-LPs) was not significantly different between the two time periods. An issue was identified with S-LPs entering diet orders when no therapeutic diet was specified on the chart (15.5%). Overall, there was a positive impact from the introduction of a S-LP medical directive.

En Ontario, les orthophonistes peuvent utiliser des directives médicales pour ordonner, modifier et cesser la modification des textures alimentaires. Cette étude a évalué l’utilisation, la sécurité et la rapidité des directives médicales des orthophonistes dans une unité de soins aigus. Une analyse des dossiers médicaux de patients suivis sur une période d’un mois (n=1574) a été effectuée pendant trois années consécutives : 1) un an avant l’implantation (2008), 2) le mois de l’implantation (2009) et 3) un an après l’implantation (2010). Les perceptions des équipes interprofessionnelles concernant l’utilité des directives médicales avant l’implantation (n=151) et un an après (n=154) ont été examinées en utilisant un questionnaire. Un an après l’implantation, l’utilisation des directives était élevée (98,2 %). Le nombre de directives de modification de textures entrées correctement au premier essai était plus élevé un an après l’implantation des directives médicales (89,5 %), lorsque comparé au point de comparaison obtenu avant l’implantation des directives médicales (80,6 %). La rapidité des directives s’est sensiblement améliorée un an après l’implantation avec une moyenne de 4,6 heures en moins qu’avant l’implantation des directives. Les évaluations des orthophonistes sur les questions de rapidité, du temps nécessaire et du taux d’erreurs, étaient, en moyenne, 61,7 % plus positives après l’implantation. Les évaluations des équipes interprofessionnelles (orthophonistes exclus) ne montraient pas de différence significative entre les deux périodes. Un problème a été identifié lorsque les orthophonistes entraient une directive alors qu’aucune modification de texture n’était spécifiée au dossier médical (15,5 %). Globalement, l’implantation de directives médicales par les orthophonistes a un impact positif.
ID 1189
Lien https://cjslpa.ca/files/2016_CJSLPA_Vol_40/No_01/CJSLPA_Vol_40_No_1_2016_Chalmers-et-al_17-29.pdf
 

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