Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie

Interactions in Written Language: Trade-offs between Spelling Accuracy and Lexical or Syntactic Complexity

 
Auteur(s) Elizabeth Kay-Raining Bird, PhD
Jan Bedrosian, PhD
Rayleen McDonald Rice, MSc
Karen Szeto, MSc
Volume 23
Numéro 2
Année 1999
Page(s) 81-90
Langue Anglais
Catégorie
Mots-clés literacy
written
language
child
development
Abrégé Trade-offs occur when increasing complexity in one language subsystem leads to decrements in performance in another. Although evidence for trade-offs in spoken language exists, there has been little documentation of such interactions in the written language of children. The purpose of this longitudinal study was to examine the potential trading relationship between spelling accuracy and measures of word and syntactic complexity in written samples of school-aged children in kindergarten through grade one. All journal entries written by eleven typically developing students during two school years (kindergarten through first grade; four sampling periods) were collected. The children were enrolled in a single school in Nova Scotia. The relationship between written word complexity and spelling accuracy was analyzed as was the relationship between syntactic complexity and spelling accuracy. Written word complexity was defined as the number of syllables in a word (one, two, three or more). Syntactic complexity was defined by T-unit length in morphemes and number of clauses per T-unit. Results provided evidence for an inverse relationship between word complexity and spelling accuracy throughout the period sampled. As well, in Kindergarten spelling accuracy decreased as syntactic complexity of written utterances increased; but this pattern was reversed by first grade. Clinical implications are discussed.



Il se produit des compromis lorsqu’une complexité croissante dans un sous-système du langage entraîne des décroissances de rendement dans un autre. Quoiqu’il existe des preuves de compromis en langage parlé, il existe peu de documentation sur de telles interactions dans le langage écrit des enfants. Le but de cette étude longitudinale était d’examiner le rapport d’échange potentiel entre l’orthographe et les mesures de complexité lexicale et syntaxique relativement à des échantillons écrits d’enfants d’âge scolaire, du préscolaire et de première année. Toutes les inscriptions faites par onze élèves à développement typique au cours de deux années scolaires (préscolaire et première année; quatre périodes d’échantillonnage) ont été recueillies. Les enfants étaient inscrits à la même école de Nouvelle-Écosse. Le rapport entre la complexité lexicale et l’orthographe a été analysé, ainsi que le rapport entre la complexité syntaxique et l’ortho-graphe. La complexité lexicale était définie comme étant le nombre de syllabes d’un mot (une, deux, trois ou plus). La complexité syntaxique était définie comme étant la longueur d’unité-T des morphèmes et le nombre de propositions par unité-T. Les résultats ont fourni des preuves de rapport inverse entre la complexité lexicale et l’orthographe pour toute la période d’échantillonnage. En outre, l’orthographe chez les élèves au préscolaire diminuait à mesure qu’augmentait la complexité syntaxique des expressions écrites : mais cette tendance était renversée en première année. On étudie les incidences cliniques.
ID 83
Lien https://cjslpa.ca/files/1999_JSLPA_Vol_23/No_02_45-98/Kay-Raining_Bird_Bedrosian_Rice_JSLPA_1999.pdf
 

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