Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie

The Impact of Listeners' Facial Expressions on the Perceptions of Speakers Who Stutter

 
Auteur(s) William S. Yovetich
Susan Dolgoy
Volume 25
Numéro 3
Année 2001
Page(s) 145-151
Langue Anglais
Catégorie
Mots-clés perceptual
judgment
facial
expression
listener
Abrégé This two-phase study examined the impact of listeners’ facial expressions on the perceptions of both persons who stutter (PWS) and fluent speakers. In Phase 1, ten individuals were videotaped while they listened to and judged the speech of a PWS. Two individuals who were rated with the opposite and extreme nonverbal facial reactions to the PWS’s speech were selected to be “listeners” in the second phase. In Phase 2, the videotaped expressions of the two “listeners” in Phase 1 were used to prompt reactions from groups of PWS and controls as they recited a written, emotionally neutral monologue. The facial expressions of the two “listeners” were judged by the PWS and control speakers using a semantic differential scale containing 44 polarized adjective pairs which represent personality characteristics. Phase 2 PWS and control speakers completed an Erickson Modified Communication Attitude Scale. Their ratings were examined to determine the relationship between speakers’ self-ratings of communication attitude and how favourably the two groups of speakers perceived their videotaped listening partners. Findings suggest that the listener’s facial expression rated as negative was perceived less favourably than the listener’s facial expression rated as positive. These findings suggest the need for a treatment model that deals with the impact of negative nonverbal communication and the perceptions of persons who stutter.



Cette étude en deux phases a porté sur l’influence des expressions faciales des auditeurs au niveau de la perception tant des locuteurs fluides que de locuteurs qui bégaient. Au cours de la phase 1, on a filmé dix personnes en train d’écouter et de juger le discours d’un locuteur bègue. Deux individus ayant eu une réaction faciale non verbale opposée et extrême au discours ont été choisis comme auditeurs pour l’étape suivante. À la phase 2, on a utilisé les expressions filmées des deux auditeurs pour obtenir la réaction d’un groupe de bègues et du groupe témoin tandis qu’ils lisaient un monologue neutre sur le plan émotif. Les expressions faciales des deux auditeurs ont ainsi été jugées par les bègues et le groupe témoin à l’aide d’une échelle sémantique différentielle contenant 44 paires d’adjectifs polarisés qui représentent des caractéristiques de personnalité. Les locuteurs bègues et le groupe témoin de la phase 2 ont ensuite subi un test Erickson modifié des attitudes de communication [trad.]. Leurs réponses ont été étudiées pour établir le lien entre l’auto-évaluation que font les locuteurs de leur attitude de communication et la façon dont les deux groupes de locuteurs ont perçu leurs homologues auditeurs qui avaient été filmés. Les résultats indiquent que l’expression faciale jugée négative des auditeurs était perçue moins favorablement que l’expression faciale jugée positive des mêmes auditeurs. Ces conclusions laissent entendre le besoin d’un modèle de traitement qui tienne compte de l’influence de la communication non verbale négative et des perceptions des personnes qui bégaient.
ID 30
Lien https://cjslpa.ca/files/2001_JSLPA_Vol_25/No_03_125-172/Yovetich_Dolgoy_JSLPA_2001.pdf
 

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