Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie

Exploration of the utility of a brief swallow screening protocol with comparison to concurrent videofluoroscopy

 
Auteur(s) Catriona M. Steele
Sonja M. Molfenter
Gemma L. Bailey
Rebecca Cliffe Polacco
Ashley A. Waito
Dana C. B. H. Zoratto
Tom Chau
Volume 35
Numéro 3
Année 2011
Page(s) 228-243
Langue Anglais
Catégorie
Mots-clés
Abrégé This study involved a direct blinded comparison between the results of a brief, standardized swallowing screening protocol and videofluoroscopy of exactly the same swallows. Forty adults participated. Each participant completed a brief swallow screening protocol involving tongue lateralization, voluntary cough, a voice task, and 2 swallowing tasks (3 swallows of 5cc thin liquid barium suspension and a cup-drinking task). We collected time-linked radiographic data and a high-definition movie of the participant’s face, head and neck. The movie data were rated by 7 blinded clinicians (nurses and speech-language pathologists) for evidence of clinical signs associated with dysphagia. The videofluoroscopy data were rated by a separate panel of blinded speech-language pathologists for evidence of penetration-aspiration and post-swallow pharyngeal residues. Predictive statistics were calculated for the movie rating results, compared to the videofluoroscopy results. The results showed that none of the screening questions met our criteria for adequate predictive power: sensitivity, specificity and negative predictive values > 0.6, a false negative rate < 0.2 and a positive likelihood ratio > 1.0. We conclude that swallow screening decisions based on a series of 3-4 thin liquid swallows do not have good clinical utility for detecting dysphagia or penetrationaspiration. We discuss a number of issues in swallow screening research that may have contributed to the difference in these results compared to other studies.

Cette étude portait sur la comparaison à l’aveugle des résultats d’un bref protocole normalisé de dépistage des troubles de déglutition et d’une vidéofluoroscopie des mêmes déglutitions. Quarante adultes y ont participé. Chaque participant a effectué un bref protocole de dépistage des troubles de déglutition, c’està-dire une latéralisation de la langue, une toux volontaire, un exercice de voix et 2 exercices de déglutition (trois gorgées barytées de 5cc et un test du verre d’eau). Nous avons recueilli les données radiographiques en ordre chronologique et une vidéo en haute définition du visage, de la tête et du cou des participants. Les données de la vidéo ont été notées à l’aveugle par sept cliniciens (infirmières et orthophonistes) afin de trouver des signes cliniques liés à la dysphagie. Les données de la vidéofluoroscopie ont été notées à l’aveugle par un panel séparé d’orthophonistes afin de trouver des signes de pénétration et d’aspiration de résidus ainsi que des résidus pharyngés post déglutition. Des statistiques de prédiction ont été calculées pour le classement des résultats de la vidéo afin de les comparer à ceux de la vidéofluoroscopie. Les résultats ont démontré qu’aucune des questions du dépistage ne répondait à nos critères de prévisibilité : les valeurs prédictives de la sensibilité, la spécificité et la négativité > 0,6, un taux de faux négatif < 0,2 et un ratio positif de possibilité > 1,0. Nous avons conclu que les résultats d’un dépistage des troubles de déglutition basés sur une série de 3-4 gorgées de liquide clair ne sont pas utiles cliniquement pour détecter la dysphagie ou les troubles de pénétration-aspiration. Nous discutons d’un certain nombre de questions liées à la recherche en dépistage de trouble de déglutition qui ont peut-être contribué à faire la différence entre ces résultats et ceux des autres études.
ID 1076
Lien https://cjslpa.ca/files/2011_CJSLPA_Vol_35/No_03_214-277/Steele_Molfenter_Bailey_Polacco_Waito_Zoratto_Chau_CJSLPA_2011.pdf
 

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